Join us tonight at 7 p.m. for a reading night with the cartoonists of Éditions Pow Pow (Montreal). We will be hosting Sophie Bédard, Blonk, Cathon, Alexandre Fontaine Rousseau, Pascal Girard, Michel Hellman, Richard Suicide et Zviane! It's not every day that you can come see this many talented artists in one space! There will also be books for sale and signing.
En vedette... Featuring...
Dessins de Pascal
Girard
Dessins, comme le laisse entendre le titre, ne
raconte pas une histoire à
proprement parler. Mais il en esquisse une infinité, sans trop s’y attarder, Pascal Girard étant passé maître
dans l’art de capter ce qui
dans un instant donné relève de la narration à
l’état pur. Ce livre
regroupe des dessins réalisés à
Montréal,
en 2013 et en 2014.
Dessins, as the title
implies, doesn’t give the reader a straightforward narrative. Instead,
it sketches out an infinite number of stories, Pascal Girard being a master at
distilling a given moment into its pure narrative state. This book collects
drawings made in Montréal in 2013 and 2014.
Pascal Girard
La plupart des biographies de Pascal Girard affirment qu’il dessine « depuis toujours ». C’est faux. Personne ne dessine « depuis toujours », puisqu’il y a comme le veut l’expression consacrée un début à tout. Pascal Girard n’est pas en mesure de définir l’exact moment où il a commencé à dessiner. Mais il sait qu’il y a eu un jour un commencement, précédé d’un temps où il ne dessinait pas. Dans le même ordre d’idées, il sait qu’il a publié son premier livre en 2006, que celui-ci s’intitulait Dans un cruchon et qu’il en a publié plusieurs autres depuis, dont Jimmy et le Bigfoot, Conventum et La collectionneuse. Lorsqu’il ne travaille pas sur des livres, Pascal dessine malgré tout. Dessins rassemble certaines de ces illustrations réalisées au quotidien. Il s’agit de son premier livre pour les Éditions Pow Pow.
Most biographies of Pascal
Girard claim that he ‘has been drawing forever.’ This is
false. Nobody has been drawing ‘forever’, because there is a beginning to everything. Pascal
Girard can’t say exactly when he began to draw. But he
knows that there was a first day, preceded by a time when he did not draw. Along
the same lines, he knows that he published his first book in 2006, that it was
titled Dans un cruchon and that he
has published many more since then: Jimmy
et le Bigfoot, Conventum and La collectionneuse. When he’s not
working on books, Pascal still draws. ‘Dessins’ brings together some of these daily drawings.
This is his first book with Éditions Pow Pow.
À
l’invitation de sa cousine Frédérique, Camille retourne dans le vieux
manoir où elle a passé le plus bel été de son enfance. Mais plus rien,
dans le sinistre paysage qu’elle découvre, ne correspond aux tendres
souvenirs qu’elle chérissait… et les gens méfiants qu’elle rencontre à
la taverne du village semblent craindre ce lieu qu’ils nomment « la
maison du diable ». Quant à la mystérieuse Frédérique, elle n’aime
décidément ni le potage à l’ail, ni la quiche à l’ail, ni la salade de
gousses d’ail. Les cousines vampires se lit comme l’on regarde une
vieille série B oubliée…
Les cousines vampires de Cathon et Alexandre Fontaine Rousseau
Camille is invited by her cousin Frédérique to return to the old manor house where she spent the best summer of her childhood. But when she gets there, nothing in the sinister landscape she enters corresponds to the fond memories she has always cherished… and the wary people she meets at the village tavern seem to fear the place they call ‘the devil’s house’. As for the mysterious Frédérique, she refuses to touch garlic soup, garlic quiche, garlic scape salad. Les cousines vampires reads like a long-forgotten B-movie…
Cathon
Cathon se fait remarquer dès son premier fanzine, Trois secondes plus vite, qui est nominé en 2011 pour le Prix Bédélys
indépendant. L’année
suivante, elle est en compétition
avec elle-même pour le même prix lorsque Dormir en grenouillère ainsi que le recueil du blogue qu’elle co-pilote avec Iris, La liste des choses
qui existent, sont en lice simultanément
dans cette catégorie. En 2013, La Pastèque
publie un premier tome de La liste des choses qui existent. Avec Les cousines
vampires, son style graphique jusqu’alors
plutôt épuré gagne en densité. Tout en se beurrant les mains de graphite
pour peaufiner ses éclairages atmosphériques, elle conserve son parti pris pour un
trait libre et expressif, ainsi que pour les formes rondes, voire molles, voire
ondulantes. Elle travaille actuellement sur un premier livre jeunesse et sur un
second tome de La liste des choses qui existent.
Cathon was noticed from
the moment she made her first zine, Trois secondes plus vite, which was
nominated for the 2011 Prix Bédélys Indépendant. The next year, she competed with
herself for the same prize when both her Dormir en grenouillère and La
liste des choses qui existent, the blog compendium she released with Iris, were
nominated in the same category. With Les cousines vampires, her graphic style,
previously clean and light, acquires more density. Even as she covers her hands
in graphite to fine-tune her atmospheric lighting, she maintains her free,
expressive line-work, as well as her round, soft, and even undulating forms.
She is currently working on her first children’s book, as well as the
second volume of La liste des choses qui
existent.
Alexandre Fontaine Rousseau
Alexandre Fontaine Rousseau s’est fait connaître en tant que scénariste de bande dessinée par le biais de ses collaborations avec François Samson-Dunlop. Leur premier livre, Pinkerton, lui a notamment valu
une nomination aux Joe Shuster Awards. Leur second, Poulet grain-grain, a été
publié
aux éditions
de La mauvaise tête en 2013. En plus d’animer
l’émission de radio États altérés sur les ondes de CISM depuis 2009, il est
critique de cinéma pour les revues
Panorama-cinéma, 24 Images et Liberté. Avec Les cousines vampires, il signe un
hommage affectueusement parodique aux films de la Hammer, aux histoires de
vampires de Jean Rollin et à
un certain âge d’or du cinéma d’horreur.
Alexandre Fontaine Rousseau
has become known as a comics writer through his collaborations with François
Samson-Dunlop. Pinkerton, their first
book, gained him a nomination at the Joe Shuster Awards. Poulet grain-grain, their second book, was published by La mauvaise
tête
in 2013. He is a film critic for Panorama-cinéma, 24 Images and Liberté, as well
as a radio host for États altérés on CISM since 2009. With Les cousines vampires, he affectionately pays homage to Hammer
Films, Jean Rollin’s vampire stories, and Golden Age classic
horror films.
23
h 72 de Blonk
Il n’est pas encore
minuit, mais les douze coups ont déjà sonné.
Jean-Christophe se réveille
avec l’horrible impression que sa vie se dérobe, lui échappe. Son
ex-copine a rencontré quelqu’un
d’autre et ne veut plus rien savoir de lui. En désespoir de cause, il accepte d’aller
habiter chez son meilleur ami, Stef; mais Marie, la blonde de celui-ci, n’est
pas chaude à l’idée de l’accueillir. Entre ces trois-là, c’est un peu compliqué. Il va
bien falloir mettre de l’ordre dans tout ça. Le hic, c’est que Jean-Christophe
est un zombie. Même si, personnellement, il préfère le terme mort-vivant.
It isn’t yet midnight, but the twelve chimes have already sounded. Jean-Christophe
wakes up with the horrible impression that his life is shrinking away, escaping
him. His ex-girlfriend has met someone else and doesn’t want to have anything
to do with him anymore. Desperate, he agrees to live with his best friend,
Stef; but Marie, Stef’s girlfriend, isn’t so hot on the idea of welcoming him
into their home. It’s complicated between these three. Some cleaning up is
going to be needed. The catch is that Jean-Christophe is a zombie. Even if,
personally, he prefers the term living-dead.
Blonk
Graphiste de jour, parce qu’il faut bien manger pour vivre même s’il ne
faut pas vivre
pour manger, Jean-Claude Aumais devient l’auteur de bande dessinée Blonk à la
tombée de la nuit – buvant des tasses d’encre de chine comme d’autres
engloutissent les tasses de café afin de s’adonner sans retenue à son vice
secret, le neuvième art. C’est que, depuis qu’il a appris à l’âge de dix ans
que ce sont des humains qui font les bandes dessinées à la sueur de leur front
et non des machines à vapeur hautement sophistiquées, Blonk consacre sa vie à cette
passion défendue. 23 h 72 est son tout premier livre, suite aux innombrables
années qu’il a passées dans l’ombre à vouer un culte à Franquin.
Graphic designer by day, because one needs to eat to
live, even if one does not need to live to eat, Jean-Claude Aumais becomes the autor
of the comic Blonk at nightfall – he drinks India ink the way others chug cups
of coffee in order to give himself over to his secret life, the ninth art. The
fact is that since he learned at age 10 that it was humans who made
cartoons from the sweat of their brows
and not with highly sophisticated steam engines, Blonk has dedicated his
life to his illicit passion. 23 h 72 is his very first book, following innumerable
years spent in the shadows worshipping in the cult of Franquin.
Sur un ton fantaisiste et humoristique, Michel Hellman met en scène des anecdotes et tranches de vie inspirées par ce quartier montréalais haut en couleur et riche en histoire. Il raconte la métamorphose du quartier durant la dernière décennie en faisant un parallèle avec sa vie.
Mile End de Michel Hellman
Sur un ton fantaisiste et humoristique, Michel Hellman met en scène des anecdotes et tranches de vie inspirées par ce quartier montréalais haut en couleur et riche en histoire. Il raconte la métamorphose du quartier durant la dernière décennie en faisant un parallèle avec sa vie.
With whimsy and humour, Michel Hellman illustrates anecdotes and slices
of life inspired by the Mile End, a Montreal neighbourhood rich in history and
colour. He tells of the metamorphosis of the neighbourhood during the last
decade, drawing parallels to his own life.
Michel Hellman, né au
Québec d’une mère française et d’un père américain, vit et travaille dans le
Mile End. Il ne sort jamais de son quartier, sauf pour aller dans Charlevoix,
le sud de la France ou le Grand Nord. Il s’intéresse à la culture inuit et à la
bande dessinée, et détient une maîtrise en histoire de l’art.
Michel Hellman was born in Québec to a French mother and an American
father. He lives and works in the Mile End. He never leaves his neighbourhood,
except to go to Charlevoix, the South of France, or the Canadian North. He is
interested in Inuit culture and comics. He holds a Master’s degree in art history.
Un homme et une femme sont en vacances dans un chalet qui n’est pas le leur, dans un pays qui n’est pas le leur. Ils sont confinés à l’intérieur à cause de la pluie, ils ne savent même pas quelle heure il est. Comme par l’embrasure d’une porte, nous sommes témoins du temps suspendu, du bruissement de la pluie dans la forêt, du goût de la sueur séchée sur leur peau, des mots amoureux qu’ils se chuchotent, mais qui cachent autre chose: dans cette limite floue entre ce qui est un jeu et ce qui ne l’est pas peut se dissimuler une bataille sans merci entre le rationnel et l’irrationnel.
Un jour, Zviane écoutait du piano. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a joué du piano. Une autre fois, elle écoutait des fugues. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a écrit des fugues. Pis un après-midi, elle a vu un film d’animation. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a fait de l’animation. Pis à un autre moment donné, elle a lu une bande dessinée.
Les deuxièmes de Zviane
Un homme et une femme sont en vacances dans un chalet qui n’est pas le leur, dans un pays qui n’est pas le leur. Ils sont confinés à l’intérieur à cause de la pluie, ils ne savent même pas quelle heure il est. Comme par l’embrasure d’une porte, nous sommes témoins du temps suspendu, du bruissement de la pluie dans la forêt, du goût de la sueur séchée sur leur peau, des mots amoureux qu’ils se chuchotent, mais qui cachent autre chose: dans cette limite floue entre ce qui est un jeu et ce qui ne l’est pas peut se dissimuler une bataille sans merci entre le rationnel et l’irrationnel.
A man and a woman are on
vacation in a chalet that isn’t theirs, in a country that isn’t
theirs. They are trapped indoors due to the rain, and don’t even
know what time it is. As if through an open doorway, we become witness to this
suspended time, to the rustling of the rain in the forest, to the taste of
dried sweat on their skin, to the loving words they whisper to each other that
hide something else; in the blurred boundary between what is a game and what is
not, we start to recognize a merciless battle between the rational and the
irrational.
Un jour, Zviane écoutait du piano. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a joué du piano. Une autre fois, elle écoutait des fugues. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a écrit des fugues. Pis un après-midi, elle a vu un film d’animation. Elle s’est dit : « Han! C’est donc ben cool! Je veux faire pareil! » Faqu’elle a fait de l’animation. Pis à un autre moment donné, elle a lu une bande dessinée.
One day, Zviane was listening to piano music. She said to herself, “Huh!
That’s really cool! I want to do that!” So she played piano. Another
time, she was listening to some fugues. She said to herself, “Huh! That’s
really cool! I want to do that!“ So she wrote some fugues. Then one afternoon she saw
an animated film. She said to herself, “Huh! That’s really cool! I want to do
that!” So she made some animation. Then, on another day, she read a comic.
Chroniques
du Centre-Sud de
Richard Suicide
Installé depuis
une vingtaine d’années dans le mythique Centre-Sud de Montréal, Richard Suicide
signe enfin la toute première étude anthropologique sérieuse – sous forme de
bande dessinée – sur la faune (houblonnée) et la flore (gastrique) du vénérable
quartier.
Fiches
pratiques et graphiques explicatifs à l’appui, l’auteur livre entre deux
brosses un portrait touchant de ces éclopés qui se sont enfargés dans la rue
Sherbrooke pour ensuite débouler la côte jusqu’à Ontario.
Ses semblables,
ses frères.
Richard Suicide
has lived in the mythical Centre-Sud of Montreal for a good twenty years, and
has finally undertaken the very first serious anthropological study – in comic
form – of the (gastric) flora and the (hoppy) fauna
of the venerable neighbourhood.
Supported by fact sheets and explanatory
graphics, the author delivers a touching portrait of those down and out souls
who stumble onto rue Sherbrooke and to then be propelled down the hill to rue
Ontario.
His fellow humans, his brothers.
Richard
Suicide
Né Beaulieu en
1961, Richard Suicide s’est imposé au cours des années 1990 comme l’une des
figures majeures de la bande dessinée underground québécoise – aux côtés d’auteurs tels
que Julie Doucet, Henriette Valium, Simon Bossé et Siris. En plus de réaliser
des strips pour l’hebdomadaire Ici de même que de nombreuses illustrations pour
le Montreal Mirror, il a publié une série de fanzines autoédités et contribué
à de nombreux collectifs, dont Comix 2000 à L’Association ainsi que Les démons
du hockey chez Glénat Québec. Son livre My Life as a Foot (Conundrum Press) est
paru en 2007. Chroniques du Centre-Sud est son second livre en français, dix-sept
ans après Gonades cosmiques.
Born Beaulieu
in 1961, Richard Suicide established himself as a major figure in underground
comics in 1990s Québec – at the side of artists like Julie Doucet, Henriette
Valium, Simon Bossé and Siris. In addition to producing strips for the weekly Ici
and numerous illustrations for the Montreal Mirror, he self-published a series
of zines and contributed to many collectives, including Comix 2000 at L’Association
as well as Les démons du hockey at Glénat Québec. His book My Life as a Foot
(Conundrum Press) appeared in 2007. Chroniques du Centre-Sud is his second book
in French, 17 years after Gonades cosmiques.
Glorieux printemps de Sophie Bédard
Émilie n’a d’yeux que pour la nuque de Raphaël, mais c’est plutôt l’excentrique
Antoine qui la suit partout. Pendant ce temps, Micheline est folle des beaux
mollets de son âme sœur, et Mathieu observe de très loin la trop parfaite
Andréanne. Bref, vous voyez le genre.
Émilie only has eyes for Raphaël, but instead it’s the eccentric Antoine
who follows her around everywhere. Meanwhile, Micheline is crazy for the
beautiful calves of her soul sister, and Mathieu watches the too-perfect
Andréanne from far away. In short, you can see what kind of story this is.
Sophie Bédard
Sophie Bédard a 22 ans. Elle a obtenu son diplôme en graphisme au cégep du Vieux-Montréal en 2011. Depuis, elle passe ses journées à écrire des histoires.
Sophie Bédard is 22 years old. She obtained a degree en graphic design from the cégep du Vieux-Montréal in 2011. Since then, she spends her days writing stories.
Sophie Bédard is 22 years old. She obtained a degree en graphic design from the cégep du Vieux-Montréal in 2011. Since then, she spends her days writing stories.